Rue de la pompe, me voilà !
Comme prévu j'ai été jusqu'au lycée en sifflotant.
Je me demande seulement si je me suis pas trompée d'endroit et si je suis vraiment en BL dans l'une des plus grandes prépas parisiennes.
Si on oublie les 6h de devoir du samedi matin, mon emploi du temps est relativement aéré (je commence deux fois à 9h et termine deux fois à 16h en semaine, j'ai cours toute le journée le mercredi mais pas le lundi aprem'), les gens de ma classe ont l'air cool, et les 2/3 profs que j'ai vus pour l'instant me semblent terriblement sympathiques. Aucun ne nous a sorti le funeste "Vous êtes tous les uns contres les autres, battez-vous, bande de chacals !" ou de phrase équivalente, aucun ne nous a ne serait-ce que sous-entendu "Si par malheur vous ne songez pas à Normale depuis votre tendre enfance, alors vous êtes des moins-que-rien."
Un stéréotype de ratatiné, si tôt ?
La phrase du jour tout de même :
"Les devoirs de math seront assez reposants pour vous, étant donné qu'ils ne durent que quatre heures." dixit mon prof de Math.
Je suis sortie du lycée à 13 h et j'ai décidé de rentrer au foyer à pied. Il faisait beau, les oiseaux chantaient, j'avais l'aprem devant moi, j'en ai profité pour faire deux-trois courses (Il y a une librairie GEANTE juste en face du lycée !) et pour me perdre un peu.
Ah, oui, depuis que je suis installée je ne fais que ça, me perdre : dans les couloirs du foyer, dans les rues du 16e, au lycée, je découvre que mon sens de l'orientation est proprement lamentable.
Bon, c'est pas tout ça mais il faut quand même que je me remette aux math avant qu'on s'attaque serieusement aux chiffres (le cours d'aujourd'hui reposait sur des rappels de logique, quand je vous dis que j'ai fait ma rentrée au pays des bisounours...), donc je vais faire un tour au CDI et voir ce que je peux trouver pour faire semblant d'avoir déjà des devoirs comme mes amis de MPSI et PCSI (les pauvres.)