Du positif !
Je sens venir vos réflexions : "pfff, elle est même plus drôle, c'est donc vrai que la prépa rend névrosé et chiant..en plus elle ne fait aucune mise en page correcte à ses articles*, y'a plus de photo.. Je proteste !"
Calmez-vous. Ne troublez pas ma joie, je passe aujourd'hui en étant d'une humeur très positive ! (dont aucune hausse de notes n'est la cause, il me faut l'admettre et j'en suis fort désolée, surtout pour moi-même.)
En réalité, je sors de 5 heures de révisions de maths pour mon DS de samedi, pour la première fois cette année j'ai l'impression d'avoir travaillé efficacement, et peu importe si la note ne suit pas, je suis fière de moi. En plus, à l'instant, je me suis mise à penser à mon lit qui m'attend, et ça me rend -comment dire...toute chose ! Ça me fait réaliser que tout ce travail,
ces coups de blues, ces moments d'ennui (oui, oui, ça arrive. C'est très, très rare, je vous rassure, mais ça arrive...) ont un revers de médaille plutôt cool : le moindre moment d'inaction, le moindre petit su-sucre que je m'accorde, en tout cas quand il est mérité, prend une ampleur absolument incroyable.
Voyez le jeudi matin, par exemple. Après trois heures d'anglais, dans les deux dernières minutes de cours, il n'est pas rare de me voir me dandiner d'excitation, sur ma chaise, avec un sourire idiot aux lèvres.
C'est l'appel du pain au chocolat.
La cafet du lycée, le matin, vend des pains au chocolats tout chauds, sortants du four au fourrage fondants... ils ont beau être surgelés, rien que d'y penser me donne du baume au cœur. Comme je ne peux pas décemment en manger à chaque inter-cours (budget serré oblige), j'ai marqué dans mon emploi du temps la minute "pain au chocolat" du jeudi matin.
Demain matin, c'est jeudi matin.
Oh, joie.
Sinon hier avec la classe on a été voir Le Shaga de Marguerite Duras, ben c'était vachement bien.
(*la mise en page est pourrie parce que je publie depuis mon téléphone pour pas perdre trop de temps, et je ne sais même pas si y'a une fonction "mise en page" sur cette application. Je m'en excuse, je sais que vous me pardonnerez.)
(Edit : et vous voyez, quand j'ai une trentaine de secondes à moi, je viens tout remettre en ordre. Vous voyez, avec un peu de patience, on peut s'entendre.)